Nous avons donc joué à Maria d'Histogame.
Je découvrais le jeu en même temps que les règles (autant dire que j’ai découvert une partie des règles au fil du jeu…)
Maria est à Friedrich ce que le strudel aux pommes à la crème est au strudel aux pommes nature, à savoir une version plus aboutie et plus subtile.
Autant Friedrich est bourrin dans les combats, autant Maria (normal c’est une femme ) demande plus de réflexion et d’anticipation.
Les cartes qui activent le jeu servent à Maria à régler toutes les actions : les combats (sur le mode Friedrich), la phase diplomatique (en jeu de carte en aveugle), l’achat de renforts (1 point de troupes = 4 en valeur de carte), le rachat de trains de ravitaillement.
Du coup il faut gérer sa main avec beaucoup de doigté.
La particularité du jeu c’est qu’on peut jouer au maximum à trois.
Sachant qu’à trois le jeu devient vite schyzophrène car on joue non pas alternativement à 2 contre 1 et 1 contre 2 (ce qui pourrait se comprendre) mais plutôt en permanence à 1,5 contre 1,5. C’est assez déroutant :
la France commande les troupes françaises et bavaroises, la Prusse commande les troupes prussiennes et saxonnes, l’Autriche commande les troupes autrichiennes et … autrichiennes.
Ajoutons que le joueur prussien joue lui-même à deux, en fait il commande le camp prusso-saxon et le camp « pragmatique » ; l’armée « pragmatique » étant composée d’une alliance hétéroclite d’anglais, de hanovriens et de hollandais (historiquement au soutien de la pragmatique sanction). Ce qui veut dire que le joueur prussien peut gagner avec l’un de ses deux camps. Ce détail a son importance et il convient donc pour ses adversaires de surveiller ses deux pools de victory points.
Pour compliquer les choses, la France est alliée à la Prusse, et l’Autriche (de son côté Pays Bas autrichiens) est alliée à l’armée pragmatique (elle même alliée à la Prusse, si vous avez bien suivi). En pratique ces alliances se révèlent contre nature et c’est ce qui ajoute à l’intérêt du jeu.
Un petit mot à propos de la carte : la zone polonaise ne sert pas à grand-chose et une bonne partie de la carte ne sera pas visitée. Lors de la partie seuls l’ouest et le nord de l’Autriche ainsi que le nord de la France ont connu des déplacements suivis de combats.
Set up
Tirage de cartes politiques
Les hussards autrichiens sont utilisés (du côté est de la carte seulement) pour bloquer le ravitaillement.
Il y avait une armée française ici, qui s’était imprudemment avancée en territoire autrichien (de mémoire il devait être … 12h28)
Elle a disparu et le bavarois se sent bien seul
La partie ouest de la carte (France et Pays Bas)
Dans ce jeu l’Autriche est en position centrale, c’est comme la Prusse de Friedrich : le joueur autrichien doit endiguer les armées françaises, bavaroises, saxonnes, et prussiennes. Ou faire un choix parmi celles ci
En fin de partie le suspens se déplace à l'ouest
L'armée pragmatique se rapproche de la victoire
A ce stade il reste 4 VP au joueur français ...
... deux à l'autrichien ...
...deux au prussien
Et c'est finalement le prussien qui l'emporte !
And the winner is !
Subitement pris d'une fringale de lait ...son arme secrète
Je découvrais le jeu en même temps que les règles (autant dire que j’ai découvert une partie des règles au fil du jeu…)
Maria est à Friedrich ce que le strudel aux pommes à la crème est au strudel aux pommes nature, à savoir une version plus aboutie et plus subtile.
Autant Friedrich est bourrin dans les combats, autant Maria (normal c’est une femme ) demande plus de réflexion et d’anticipation.
Les cartes qui activent le jeu servent à Maria à régler toutes les actions : les combats (sur le mode Friedrich), la phase diplomatique (en jeu de carte en aveugle), l’achat de renforts (1 point de troupes = 4 en valeur de carte), le rachat de trains de ravitaillement.
Du coup il faut gérer sa main avec beaucoup de doigté.
La particularité du jeu c’est qu’on peut jouer au maximum à trois.
Sachant qu’à trois le jeu devient vite schyzophrène car on joue non pas alternativement à 2 contre 1 et 1 contre 2 (ce qui pourrait se comprendre) mais plutôt en permanence à 1,5 contre 1,5. C’est assez déroutant :
la France commande les troupes françaises et bavaroises, la Prusse commande les troupes prussiennes et saxonnes, l’Autriche commande les troupes autrichiennes et … autrichiennes.
Ajoutons que le joueur prussien joue lui-même à deux, en fait il commande le camp prusso-saxon et le camp « pragmatique » ; l’armée « pragmatique » étant composée d’une alliance hétéroclite d’anglais, de hanovriens et de hollandais (historiquement au soutien de la pragmatique sanction). Ce qui veut dire que le joueur prussien peut gagner avec l’un de ses deux camps. Ce détail a son importance et il convient donc pour ses adversaires de surveiller ses deux pools de victory points.
Pour compliquer les choses, la France est alliée à la Prusse, et l’Autriche (de son côté Pays Bas autrichiens) est alliée à l’armée pragmatique (elle même alliée à la Prusse, si vous avez bien suivi). En pratique ces alliances se révèlent contre nature et c’est ce qui ajoute à l’intérêt du jeu.
Un petit mot à propos de la carte : la zone polonaise ne sert pas à grand-chose et une bonne partie de la carte ne sera pas visitée. Lors de la partie seuls l’ouest et le nord de l’Autriche ainsi que le nord de la France ont connu des déplacements suivis de combats.
Set up
Tirage de cartes politiques
Les hussards autrichiens sont utilisés (du côté est de la carte seulement) pour bloquer le ravitaillement.
Il y avait une armée française ici, qui s’était imprudemment avancée en territoire autrichien (de mémoire il devait être … 12h28)
Elle a disparu et le bavarois se sent bien seul
La partie ouest de la carte (France et Pays Bas)
Dans ce jeu l’Autriche est en position centrale, c’est comme la Prusse de Friedrich : le joueur autrichien doit endiguer les armées françaises, bavaroises, saxonnes, et prussiennes. Ou faire un choix parmi celles ci
En fin de partie le suspens se déplace à l'ouest
L'armée pragmatique se rapproche de la victoire
A ce stade il reste 4 VP au joueur français ...
... deux à l'autrichien ...
...deux au prussien
Et c'est finalement le prussien qui l'emporte !
And the winner is !
Subitement pris d'une fringale de lait ...son arme secrète
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3 commentaires:
Maria c'est comme le foot ; ca se joue a 11 contre 11 et a la fin ce sont les allemands qui gagnent ...
ahahah les références!!! :):):)
Tant que David ne cite pas son groupe Abba moscovite star trekien ...;)
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